Déprime land

Voici un ptit bout de temps que je n'avais pas déversé mes états d'âmes sur mon pauvre blog. Mais bon, il est quand même rangé dans la catégorie journal intime, alors autant qu'il serve à quelque chose hein !

Pour vous mettre un peu au parfum, sachez déjà que l'année à été dure, depuis Septembre. Beaucoup de boulot, mais surtout, énormément de stress. Et oui, rater une fois son année passe encore, deux on commence à se sentir pommer, et penser rater une troisième année c'est encore pire. D'autant que les notes ne suivaient pas vraiment, mais passons.
En plus de cet aspect pratique, il y a aussi eu la notion "si vous ne trouvez pas de contrat d'apprentissage, vous ne serez pas admis en 2ème année." Et voilà une mite qui part en quête d'un gentil opticien qui voudrait bien d'elle...
Essuyer refus sur refus lorsque c'est la première fois que vous cherchez du travail, c'est horrible. On se rend peut-être pas compte, vu de l'extérieur. Moi je ne m'en rendais pas compte en tout cas. Mais chercher du travail, c'est vidant. Toute votre énergie y passe pendant des mois, et quand enfin on vous dit oui, vous vous retrouvez sur un petit nuage.

Et c'est bien le problème. Quand on est pendant plusieurs semaines sur son nuage, la chute est raide, RAIDE. Quand vous ramez à même le sol, pas de soucis, vous pouvez pas tomber plus bas, mais là, j'ai vraiment l'impression d'être en chute libre depuis une semaine.
Tout le monde pense que je suis d'un naturel insensible, qui se moque de tout et à qui on peut tout faire sans que cela n'ait de conséquence. La réalité c'est plutôt le contraire: je suis sensible, sensible et encore sensible. Et lorsqu'en cours on commence à m'exclure du groupe, alors que je fais de mon mieux pour plaire et pour m'intégrer, je le vis mal. Parce que j'ai déjà été suffisamment mise à l'écart dans ma scolarité pour savoir que je ne veux pas revivre ça. Et malheureusement, je n'y peux rien. A croire que je fais fuir les gens.
Mais les cours passent encore. Parce que s'ajoute à ça le fait que mes fidèles amis sont loin, seuls, n'ont pas plus le moral que moi (voir beaucoup moins et accumulent les ennuis), et qu'en prime, j'en perds un en route à cause d'une histoire à la con.
Oui, je crois que j'accumule.

Et en prime, me revoilà seule chez moi, dans mon micro appart', pour 3 semaines d'enfer car je redoute cette rentrée. Je n'ai nulle envie de constater que je serais seule demain. Tant que c'était les vacances, ce n'était pas encore tangible... mais demain... J'ai peur, tout simplement. De constater qu'encore une fois je serais seule.

Et boum, le sol est dur, j'étais si bien sur mon nuage.

Bon, et sinon, le côté positif... c'est que j'ai fait des nouveaux achats terribles et que je pourrais vous en parler quand je les aurais reçus. (D'ici une voir deux semaines, si c'est pas plus...) Et que j'ai trouvé comment aller finir le tome 1 de la série de livres que je suis en train d'écrire... et par la même occasion le début du tome 2. Et ça... c'est géniallissime :') Parce que c'est mon petit monde secret à moi, et que sans lui, je serais encore plus coquille vide que je ne suis déjà.
Allez, demain sera un autre jour comme on dit... espérons juste qu'ils sont un peu plus beau.