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Les aventures de la mite à la tâche rose
14 avril 2009

Y'a du mieux, même si...

Bon ! Je ne vous mentirais pas, c'est pas vraiment le top du top. Mon PC redémarre tout seul et j'ai récupéré une carte graphique provisoire qui s'avère mourrante...

Cela dit ! Je m'organise pour faire l'acquisition d'un nouveau petit PC. J'ai déjà l'accord du porte monnaie (c'est grandiose), reste pu qu'à choisir le modèle... et là, je vais devoir patienter un peu pour aller voir mon cher vendeur ! (Qui va encore vouloir me refourguer des trucs louches, humhum.) Miii bon, ça s'organise.

Sinon, comme vous avez peut-être pu le constater (hinhin) j'ai découvert de nouvelles fonctionnalités de ce cher Canalblog ! (Tiling, pitites étoiles !) J'espère que ça ne vous fera pas trop ramer, parce que moi perso, avec mon PC creuvard j'ai beaucoup de mal mdr. Mais bon ! Je me dis que je dois être la seule dans un cas aussi désespéré ! Attendez vous à voir apparaître des nouvelles choses d'ici peu. Pour le moment j'ai... du mal. -.-' Limite je me demande si j'ai bien fait de choisir Canalblog, m'enfin... on ne peut pas TOUT avoir. Donc j'vais rester là pour le moment et faire avec les moyens du bord !
D'ailleurs j'ai été grandement perturbée par le changement fourbe qu'à opéré canalblog ce weekend... Z'ont changés les couleurs, la page du site, horrib'. Moi qui n'aime pas le changement, j'ai été servie ! (Cela dit ça marche, mon blog est vivant, j'arrive encore à écrire des messages, tout va bien!)

J'ai également compris ce qu'était un flux RSS... oui oui, il m'aura fallu près d'un an Oo Mais bon ! En gros, c'est pour voir quand un site (blog en locurence) a été mis à jour. Il apparaît en gras dans les favoris... C'est hyper gadget. -.- M'enfin bon... quand j'aurais compris comment le mettre sur mon blog, peut-être que je m'en servirais. A voir.

Trève de geekerie pour l'heure, et passons à des choses plus sérieuses !

J'ai rajouté un petit lien dans "Blog". D'ailleurs il faudrait absoluement que je pense à fournir un peu plus la section lien, parce qu'à 3 ils se sentent un chouilla seuls >.>
Et donc, permettez moi de vous présenter "Krytounnet et Skeld". Dit comme ça... ça fait peur ! xD En fait, il s'agit surtout de Skeld, jeune husky de son état, qui s'amuse à taper la pose sur un blog. Mais comme je les aime bien, je vous en fait profiter !
(Et pis si ces dames sont intéressées, le maître de la bête est fort charmant ! ^^) (Kryt ne me frappe pas... c'est pour ton bien!)

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La bête... graou !


En parlant de bête, ça me fait penser que j'avais prévu de vous poster depuis quelques temps un extrait d'une story mitienne, qui se passe dans le Gévaudan... *Mouahahaha*

Extrait du Chapitre 4 : 

Je ne voyais pas bien ce que Lorin pouvait bien souhaiter si fort pour être au service d’Amb’ et qui puisse m’impliquer dans la partie.

 - Et pourquoi serais-je à sa place ?

Il me jaugea un instant, avec un sourire non dissimulé sur les lèvres.

 - J’ai toutes les raisons du monde de te préférer à Lorin, non ?

Je fronçais les sourcils, m’enfonçant dans mon siège. Ambroise riait dans son coin, certainement amusé par ma réaction et je me mis à bougonner. Je ne voyais pas bien ce que pouvait vouloir Lorin et qu’Amb’ préfèrerait m’offrir. Les besoins d’un garçon comme Lorin ne devait pourtant pas être sorcier, à moins que…

 - Il a également un don, affirmais-je soudainement, certaine d’avoir trouvé une piste.

 - Non, contra-t-il.

Sa réponse était irrévocable, je m’étais encore fourvoyée.

 - Au fait, qu’as-tu raconté à Henry pour lui expliquer mon départ précipité de chez Marla ?

- Oh ça. La vérité bien sur.

J’écarquillais les yeux : il n’avait tout de même pas pu lui dire que j’avais eu un malaise suite à la révélation brutale de mon don.

 - Quelle vérité ?

 - Que tu n’as pas pu résister à mon appel quand je t’ai demandé de venir me voir à ma sortie d’hôpital !

 - Mais ça n’a aucun sens, m’exclamais-je, bondissant sur mon siège.

Il haussa les sourcils.

 - Quoi, tu ne serais pas venu me voir ? S’enquit-il avec un air attristé.

Je roulais des yeux, soupirant. Marla n’allait pas s’en remettre, c’était certain. Et voilà qu’Henry pensait que je mettais enfuie pour rejoindre un mourrant en instance à sa sortie d’hôpital. En pleine nuit qui plus est.

 - Oh non, Lorin a raconté à Marla que tu étais partie tôt dans la matinée. Il s’est arrangé pour qu’elle ne se souvienne plus vraiment de la fin de la soirée, confia-t-il avec un mince sourire, comme si il en était fier.

 - Il la fait boire ? Lui à donner de la drogue ? Qu’est-ce que vous lui avez fait ?

J’étais énervée. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais j’avais le sentiment qu’ils n’y avaient pas été par quatre chemins pour dissimuler mon départ et que Marla en avait sûrement souffert plus que de raison.

 - Ne t’inquiète pas pour elle, va. Je t’ai déjà expliqué ce que j’en pensais, marmonna-t-il.

 - Bien sur. Comme si j’allais vous laisser faire du mal à ma meilleure amie ! Je ne vois pas ce que tu peux bien lui reprocher, à part d’être amoureuse de quelqu’un qui n’en vaut pas la peine.

Mes paroles étaient tranchantes, acides et j’en étais particulièrement fière. Mais au lieu de s’énerver Ambroise partit dans un fou rire incontrôlé et j’en restais pantoise. J’aurais tellement aimé pouvoir savoir ce qu’il lui passait dans la tête à cette instant précis, tellement voulu comprendre pourquoi ma rage l’amusait à ce point, tellement apprécié de découvrir enfin pourquoi il détestait tant Marla. Son rire s’estompa soudainement.

 - Si tu en as tellement envie, fait le, me conseilla-t-il, dardant son regard ténébreux sur moi.

Etait-ce un défis ou une invitation ? J’ignorais comment interpréter son ton. Il savait tout autant que moi que j’étais incapable de lire dans ses pensées lorsqu’il en avait décidé autrement.

 - Pourquoi ne pas vouloir essayer, renchérit-il. Tu ne risques rien après tout.

Je fixais la route qui défilait devant moi. Au fond, je savais parfaitement pourquoi je ne voulais pas essayer : parce que si jamais j’y arrivais je risquais de découvrir des choses que je ne voulais pas savoir. J’avais peur. Peur de ne pas pouvoir faire face à ce que j’apprendrais. Je ne voulais pas que Marla disparaisse de mon cercle d’amis, je m’étais attachée à elle, c’était un élément à part entière de ma nouvelle existence.

 - Lili, murmura-t-il.

Je relevais la tête vers Amb’ me demandant ce qu’il pouvait bien encore vouloir.

 - Je sais que cela sera dur pour toi, mais méfie toi de Marla. (Je me crispais à la remarque.) Même si tu ne veux pas être mise au courant maintenant, dès que tu la croiseras tu comprendras par toi-même.

C’était évident : j’étais incapable de refuser de lire dans l’esprit de quelqu’un. Je ne le souhaitais pas. J’aurais préféré ne pas avoir de don pareil, pouvoir rester naïve et faire confiance aux gens. Désormais je saurais tout de suite lorsque quelqu’un me mentira, qu’il voudra se jouer de moi.

 - Si tu as ce don Lili, c’est parce que tu en as besoin pour survivre.

J’hochais la tête dans un maigre soupir. Ambroise avait raison, à croire qu’il avait toujours raison d’ailleurs.

 

 A force de songer, je sombrais dans un demi sommeil agité. J’étais dans une prairie verdoyante, à la tombée de la nuit. Je reconnus Elzéar accompagné d’Ambroise. Ils se faisaient face, comme si ils s’apprêtaient à se battre en duel. Leurs vêtements appartenaient à une époque lointaine et chacun avait une épée à la main. Je m’approchais prestement pour mieux voir : une des deux épées siffla, fendant l’air à une vitesse remarquable. Elzéar avait foncé sur Amb’, mais celui-ci avait eu le temps de se dégager sans que je n’aie aperçu quoi que ce soit. Le combat s’enchaîna : Elzéar chargeait avec force et détermination mais Amb’ ripostait avec agilité et aucun ne réussissait à prendre le dessus sur l’autre. Soudain, ils lancèrent tous deux leur épées qui allèrent se planter dans le sol au moins cinq mètres plus loin. Ils étaient à l’affût, scrutant la pénombre de la forêt proche, se rejoignant stratégiquement. Une femme aux longs cheveux blonds, vêtue d’une longue toge noire, apparue à l’orée des bois. Elle fixait nos deux combattants avec un regard de braises, intimidante, dominatrice, conquérante. Puis lentement, elle détourna son attention, posant ses yeux sur moi : elle me souriait, tendrement, affectueusement. Ses traits m’étaient familiers, j’avais l’impression de l’avoir déjà croisée quelque part. Elle marmonna quelques paroles dans un langage que je ne comprenais pas, et je sentis la terre craqueler sous mes pieds. Je me reculais de quelques pas et un torrent de flammes jaillît, tel un jaser sortant du sol. Ambroise et Elzéar sautèrent sur la femme mais la tornade de feu chargea en leur direction, les plongeants dans un braisier alors qu’il tentait d’étriper la pauvrette. Je voyais mal, j’avais l’impression que les flammes courraient sur leur corps sans les atteindre et tout à coup j’aperçus le regard familier d’Amb’ : ses yeux étaient révulsés, rougeoyants, terrifiants. Il ouvrît la bouche grand ouvert, comme si il avait voulu hurler puis se retourna vers la femme et…

 

 - Lisa !

Le cri d’Ambroise me réveilla en sursaut. Je tentais de reprendre mon souffle, haletante, essuyant mon front couvert de sueur. Ambroise me regardait et je m’arrêtais un instant sur ses yeux noirs et profonds. Ils étaient si mystérieux et si inquiétants. Je me mis à trembler comme une feuille. J’avais rêvé, ce n’était qu’un rêvé tentais-je de me persuader. Mais je le renvoyais encore et toujours, bondissant sur cette femme comme une panthère sur sa proie. Et elle, avec ses flammes et ses cheveux dansants. Amb’ tendit une main vers moi, et j’eus un petit mouvement de recul : qui était-il ? Je l’ignorais, j’ignorais tout de lui.

- Elle devait mourir, souffla-t-il, fixant la route.

Je le dévisageais, parcourant les traits impassibles de son visage, ses cheveux immobiles tombant en boucles désordonnées sur ses épaules, sa peau opaline dépourvue d’imperfections, ses longs doigts serrant le volant fermement. J’avais à mes côtés un tueur. Un tueur de sang froid, intraitable et tout puissant.



Mite, février 2009, tous droits réservés, reproduction strictement interdite. (Pour plus des détails, me demander...)


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Voilà ! Ca au moin, c'est fait ^^ Bien sur je garde tout le reste secret, haha, qui sait, un jour je finirais peut-être... c'est que je commence à avoir une bonne 100 aine de pages et que ça prend bonne tournure :)

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Commentaires
L
Je me permet de dir aussi que tu es fort charmant , doux , et bien d'autre encore.
K
Hey ma petite dame ,merci beaucoup pour la présentation du blog en passant dire que je suis charmant est fortement exagéré,mais on dit qu'il faut croire les femmes au grand coeur ;)<br /> <br /> C'est bien gentil , j'en profite pour passé le bonjour aux lectrices et lecteurs du blog.
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